Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis trésorière adjointe de l’association aux côtés de Sophie Hassoun et plutôt en charge des sujets relatifs à la gestion des ressources humaines et droit du travail. Je m’occupe également de la partie billetterie.
Pourquoi être devenue bénévole à l’ASI?
J’ai rejoint l’équipe dirigeante de l’ASI il y a 2 ans. Je connaissais déjà le club puisque mes deux filles y jouaient et y jouent et mon mari était déjà membre du bureau. J’étais aussi bénévole au niveau de la buvette les soirs de matchs.
J’ai eu un déclic lors des « adieux à Quérandeau ». L’ambiance était survoltée comme dans un chaudron en ébullition. J’ai eu envie de partager d’autres moments comme ceux-là et donc de m’investir un peu plus dans le club.
L’équipe dirigeante de l’ASI, dont Stéphane Hassoun le Président, a connu depuis quelques années un changement bénéfique, avec des objectifs précis aussi bien au niveau de l’équipe professionnelle qu’au niveau de l’organisation du club. Une équipe de bénévoles s’est constituée autour de Stéphane sous forme de binômes, ce qui permet aussi de se partager le travail.
Que pensez-vous de l’évolution du club depuis sa montée en Ligue B ?
Il s’agit d’une très belle évolution qui est le résultat de tout le travail mené ces dernières années, notamment par Stéphane.
Tout est réfléchi et construit tant sur le plan sportif qu’au niveau budgétaire, ressources, animations…
Le collectif professionnel est certes très important mais il y a aussi les autres collectifs qui constituent le club. Toute la difficulté justement d’un passage d’un statut amateur à un statut professionnel réside dans le fait de pouvoir trouver ce juste équilibre entre l’esprit familial qu’il y a toujours eu à l’ASI et la gestion d’une petite entreprise avec ses impératifs économiques.
C’est un échange de bons procédés, nous sommes au service de l’équipe pro qui elle même doit être au service des autres collectifs.
L’aspect budgétaire est l’un des piliers importants à gérer, encore plus depuis la professionnalisation du club. Il est nécessaire de développer le partenariat privé pour ne pas trop dépendre des subventions publiques. Nous sommes très heureux d’avoir actuellement ces différents partenariats, publics et privés, et j’en profite pour les remercier de leur soutien, surtout en cette période !
Pouvez-vous nous raconter un événement vécu avec l’ASI?
La finale de la Coupe de France à Paris en 2018 face à Amiens (victoire 3-0 pour l’ASI).
C’était un moment très fort, nous sommes partis à 8 personnes en minibus, avec une organisation de dernière minute sans informer les joueurs de notre venue. Nous avons rejoint les quelques autres supporters qui étaient déjà sur place. Nous n’étions peut-être pas nombreux dans cette belle salle de Coubertin, par rapport aux supporters d’Amiens, mais côté ambiance, on a tout déchiré !!! On a sans doute apporté notre modeste contribution à leur victoire !
Victoire que nous avons ensuite fêtée avec eux comme il se doit, tous ensemble! A Paris, puis chez nous !
Avez-vous un souvenir en lien avec le volley?
J’ai pratiqué le volley dans un petit club lorrain, alors que j’étais lycéenne. Mais à un tout petit niveau. Ce que j’apprécie aujourd’hui, ce sont les tournois enfants/parents/entraineurs organisés par le club. C’est un concept très sympathique, peu importe le niveau des participants, qui permet de partager un vrai moment de convivialité!
Un message personnel pour nos abeilles qui jouent samedi face à Saint Nazaire?
Etre confiants, ça va être un gros match, c’est sûrement l’autre équipe à battre du championnat! Il faut rester unis, solidaires et attentifs. On espère tous voir une victoire. Je suis persuadée qu’ils peuvent le faire et on sera derrière eux sans faute, même de chez nous!